Aperçu RIEJU

En 1934, deux jeunes hommes d'affaires, Luis Riera Carré et Jaime Juanola Farres, ont commencé leur aventure entrepreneuriale en fabriquant des accessoires pour vélo. Ils combinèrent leurs noms et créèrent la marque RIEJU (RIEra+JUanola).

Ils ont ensuite commencé à acheter un terrain pour y construire une usine, mais la guerre civile espagnole a interrompu leurs plans. Le gouvernement républicain a confisqué l'usine avant qu'elle ne soit terminée pour l'utiliser comme centre de camions pour leur flotte. Pendant la guerre, un deuxième étage a été ajouté au bâtiment existant. Le deuxième étage devait être considéré comme un paiement d'intérêts lors de la restitution des installations. Après la fin de la guerre civile espagnole, RIEJU a repris ses activités en fabriquant une gamme d'accessoires pour vélos en 1934.

Plus tard, elle a commencé à fabriquer les premiers vélos RIEJU sous les marques EMPORIUM et MARATHON. L'entreprise (qui comptait environ 35 employés) produisait environ 30 vélos par semaine (c'était le plan d'affaires présenté à la délégation du ministère de l'industrie). Le premier produit de RIEJU en 1945 était ce que l'on a appelé plus tard un "cyclomoteur". Il s'agissait d'un vélo avec un moteur auxiliaire de 38 cc 4T (moteur français Serwa), une transmission directe à la roue arrière, deux vitesses et 1 CV. Il était même capable d'atteindre les 40 km/h !

Historique des modèles RIEJU

en 1959, RIEJU travaillait sur le développement d'un scooter avec des moteurs AMC de 50 et 125 cm3. Le projet était basé sur le scooter sulky français à roue haute. en 1958, RIEJU a présenté sa version commerciale du projet de scooter sous le nom d'ISARD : une combinaison moto/scooter avec un look très particulier. Ce modèle a failli faire échouer l'entreprise, car il n'a jamais eu de succès sur le marché commercial. L'introduction d'un look audacieux et osé, associée à l'ambition de mettre sur le marché un projet parfait et fini (ce qui augmentait considérablement le prix de vente), et la mauvaise accessibilité mécanique ont forcé RIEJU à arrêter la production en 1960 - avec seulement quelques unités vendues. La TAHON (SPORT 125), une copie légèrement modifiée de la Derny française avec un moteur AMC 2 temps, n'a pas eu plus de succès.

RIEJU s'est distingué par des adaptations culturelles et économiques considérables et a développé en 2010 le MIUS (Sustainable Urban Individual Mobility), qui se démarque de la concurrence. Cette trottinette électrique se caractérise par son poids plume de 94 kg, une vitesse maximale de 65 km/h et une autonomie réelle de 50 km. Il offre des solutions aux besoins de mobilité urbaine à un coût 7 fois inférieur à celui d'un véhicule à moteur thermique. Le MIUS est sans aucun doute considéré comme la référence dans le domaine des deux-roues électriques pour le transport urbain.

En 2013, l'expansion sur d'autres marchés est nécessaire. Cette stratégie conduit la marque à se lancer dans le segment des scooters de 50 et 125 cm3. C'est ainsi qu'est né le RS Sport 50 ccm, un cyclomoteur de course équipé d'un puissant moteur Minarelli refroidi par eau, qui rivalise à l'époque dans le segment haut de gamme. en 2015, au salon de Milan (EICMA), la marque lance la CityLine, un méga scooter avec des cylindres de 125 et 300 cm3 qui rivalise sur le marché des scooters GT avec un moteur à injection Piaggio de dernière génération refroidi par eau. Le CityLine devient l'alternative espagnole très convoitée des maxiscooters.

Modèles RIEJU chez SIP Scootershop

• First/ Windy 50 ccm 2T AC

• Marathon Pro Off-Road / SM euro3 125 ccm 4T LC

• Paseo 50 ccm 4T AC

• RS2 Matrix/Spike/MRX/SMX 50 ccm 2T LC AM 6

• Toreo 50 ccm 4T AC